La Dépêche

PROTECTION DU CONSOMMATEUR :  Le demandeur n'a pas démontré qu'il avait été victime de fausses représentations de la part d'une agence de voyages quant aux conditions d'enneigement des pistes de ski au Japon.

 

Résumé

Demande en réclamation d'une somme d'argent (3 758 $). Rejetée.

 

Décision

Lors d'une conférence organisée par l'agence de voyages défenderesse, le demandeur a entendu le porte-parole de celle-ci, soit le champion olympique Jean-Luc Brassard, vanter les mérites du Japon, dont ses conditions météorologiques propices au ski et sa neige poudreuse. En septembre 2019, le demandeur a réservé un forfait de voyage de 10 jours, pour une période allant du 16 au 26 janvier 2020, au prix de 4 483 $. Dès son arrivée à la station de ski, il a été déçu en constatant qu'il y avait peu de neige accumulée. Il a pu skier durant son séjour, mais il n'a profité que de 1 seule journée de ski dans la neige poudreuse, alors qu'il croyait en faire toute la semaine. Alléguant avoir été victime de fausses représentations en ce qui concerne les conditions de ski, il réclame le remboursement partiel de son voyage. Selon lui, la défenderesse a passé sous silence un fait important, soit que les précipitations de neige pouvaient varier d'une saison à l'autre. Or, la défenderesse ne s'est pas portée garante des conditions météorologiques de la destination choisie par le demandeur. Les rapports météorologiques des années précédentes démontrent bien que les accumulations et les précipitations de neige diffèrent d'une année à l'autre. Par ailleurs, les représentants de la défenderesse qui accompagnaient le groupe du demandeur au Japon ont organisé d'autres activités afin de pallier les inconvénients liés au manque de neige poudreuse. Le demandeur n'a donc pas démontré avoir été victime d'une faute, de fausses représentations ou d'une autre manoeuvre dolosive afin de l'inciter à acheter un forfait.

 


Dernière modification : le 5 juillet 2022 à 17 h 43 min.