La Dépêche

CONTRAT DE SERVICES :  Une agence de voyages est condamnée à rembourser à des clients 75 % du prix qu'ils ont payé pour un séjour de trois semaines à Cuba dans un hôtel de catégorie quatre étoiles et demie dont la qualité des services et des installations n'était pas conforme à la brochure publicitaire.

PROTECTION DU CONSOMMATEUR : En séjournant dans un hôtel classé quatre étoiles et demie à Cuba, les demandeurs étaient en droit de s'attendre à recevoir des prestations d'une qualité raisonnable et conformes aux représentations contenues dans la brochure; l'agence de voyages doit leur rembourser 75 % du prix payé.

 

Résumé

Requête en réclamation d'une somme d'argent (4 802 $). Accueillie en partie (3 602 $).

 

Décision

Les demandeurs ont acheté de la défenderesse un forfait voyage de trois semaines à Cuba pour séjourner dans un hôtel de catégorie quatre étoiles et demie au coût de 4 802 $. Or, l'hôtel et la chambre n'étaient pas conformes à la brochure publicitaire. La chambre dégageait une mauvaise odeur, le climatiseur était très bruyant, le réfrigérateur n'était pas froid et le débit d'eau dans la douche était insuffisant. De plus, pendant neuf jours, il n'y a pas eu d'eau dans le robinet du lavabo de la salle de bains et le téléviseur n'avait pas de son. Les aliments du buffet n'étaient pas frais et le demandeur a été malade pendant neuf jours. La demanderesse a également été malade après avoir commandé un sandwich au poulet qui s'est avéré être au thon puisqu'il n'y avait plus de poulet alors qu'elle est allergique au poisson. Internet ne fonctionnait pas bien dans l'hôtel et les demandeurs ont eu de la difficulté à obtenir de l'argent au bureau de change puisqu'il n'y en avait pas. L'une des deux piscines était fermée parce que c'était la basse saison. Les demandeurs pouvaient s'attendre, pour un hôtel classé 4,5 étoiles à Cuba, à des prestations d'une qualité raisonnable et conformes aux déclarations contenues dans la brochure. Ils ont plutôt passé leur séjour à se présenter à la réception de l'hôtel afin que les problèmes constatés soient corrigés. Même en basse saison, l'hôtelier doit fournir des prestations convenables. La défenderesse doit donc leur rembourser 75 % du prix payé, soit 3 602 $.


Dernière modification : le 29 août 2017 à 8 h 53 min.